Les objets connectés qui se chargent de mesurer les signes vitaux, sont de plus en plus présents dans la vie des consommateurs. Un phénomène qui s’est accéléré avec la COVID-19. D’ailleurs, une étude de Stanford Medecine et de Rock Health auprès de 8 000 adultes américains, montre que 43% des répondants possèdent un wearable. Une augmentation de 33% en un an, pour suivre un problème de santé ou simplement suivre sa condition physique. La prise de conscience chez les utilisateurs, accélérée par la pandémie, a amené à une évolution des comportements vis-à-vis de son état de santé et des mesures des montres connectées et autres objets de santé connectée.
Toujours plus de données santé
Cette demande croissante va accélérer l’innovation à travers de nouveaux objets connectés, plus de données vitales et des recommandations encore plus personnalisées. Ces nouveautés offriront aux consommateurs des opportunités pour reprendre le contrôle de l’état de leur corps et de leur santé avec la volonté de prévenir les accidents et les maladies.
Mais des freins persistent encore pour voir de nouveaux usages se développer comme la confiance des usagers dans la fiabilité des mesures, la sécurisation de ses données personnelles et le cadre de l’usage de ces données individuelles.
Des régulateurs et des normes pour rassurer les consommateurs
Les fabricants de wearables orientés santé et bien-être se sont tournés vers les organismes et administrations qui font autorité dans ce domaine, à savoir la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, l’European Medecines Evaluation Agency (EMEA) ou la National Medical Products Administration (NMPA) en Chine. Apple a par exemple plusieurs des ses smartwatches visées par la FDA ou l’EMEA qui, pour cette dernière, l’autorise à avoir le marquage CE avec deux restrictions: l’âge et certains pays européens.
Cette reconnaissance fait que les médecins peuvent s’appuyer sur les relevés de rythme cardiaque fait par l’Apple Watch Series 4 et ses successeurs, une avancée majeure pour une généralisation de la télémédecine. Fitbit a aussi reçu la reconnaissance de la FDA pour ses mesures ECG sur ses modèles Sense (en anglais), il en est de même pour la Samsung Galaxy Watch 3.
Ces habilitations sont des critères de qualité pour ces objets connectés, qui ne pourront que rassurer leurs utilisateurs. Concernant la sécurisation des données et l’usage qui en est fait, l’EMEA en Europe a actualisé la Medical Device Regulation pour faire évoluer le périmètre des devices en capacité de faire des pronostics médicaux ou des prédictions.
Sur ce plan, l’Union Européenne a pris à bras le corps le sujet pour définir un cadre réglementaire, la Medical Device Regulation (MDR). A suivre donc !
[…] en R&D afin de résoudre ce défi. Mais l’enjeu pour les malades sera de disposer d’une mesure fiable, dans toutes les conditions 24/24h et 7/7j. Peut-être que leurs montres connectées ne […]
[…] dans un contexte de distanciation. Mais, si il est vrai que ces objets sont capables de suivre les signes vitaux, détecter les chutes ou localiser une personne. Vous n’aurez probablement pas besoin de toutes […]
[…] dans un contexte de distanciation. Mais, si il est vrai que ces objets sont capables de suivre les signes vitaux, détecter les chutes ou localiser une personne, vous n’aurez probablement pas besoin de toutes […]
[…] De plus, gardez en tête que tous les objets de santé connectée grand public n’ont pas le même degré de fiabilité et donc la valeur relevée n’est peut être pas celle que pourrait indiquer un outil de mesure […]
[…] en R&D afin de résoudre ce problème. Mais l’enjeu pour les malades sera de disposer d’une mesure fiable, dans toutes les conditions 24/24h et 7/7j. Peut-être que leurs montres connectées ne […]